A l’instar des titres de Daft Punk, la data de Nomination est plébiscitée mais trop peu de gens savent qui se cache derrière. Nous vous proposons d’enlever les masques pour un tour d’horizon des équipes qui font vivre la donnée. De l’humain secondé par la technologie.
Avec bientôt vingt ans d’expérience, la réputation de la qualité des données de Nomination n’est plus à faire. C’est l’une des raisons pour lesquelles nos informations alimentent les carnets nominations de prestigieux titres de presse tels que Les Echos ou Challenges et qu’une centaine de partenaires nous font confiance. D’ailleurs, le label Privacy Protection – Pact décerné par la DMA France (anciennement SNCD) a récemment certifié notre déontologie et bonnes pratiques en matière de gestion des données.
Nous avons toujours accordé un grand soin à l’authenticité de notre data. Avec une conviction qui fait aujourd’hui notre différence : la technologie au service de l’humain. Au quotidien, c’est une soixantaine de personnes qui veillent, qualifient, vérifient et enrichissent chaque information avant qu’elles ne soient disponibles sur notre plateforme.
1. Collecte de data
Si certains fournisseurs de données du marché lancent d’immenses filets dans les profondeurs du web, Nomination pratique la pêche à l’information responsable. Tout est sourcé. Ainsi, nous collectons de la data publique (communiqué de presse, rapport annuel…) et nous veillons également une centaine de titres de la presse régionale et spécialisée.
L’objectif de cette pige est de couvrir l’ensemble des secteurs d’activité à travers la France afin d’alimenter nos signaux d’affaires (levées de fond, projets RH…). Une masse d’informations qui nécessite l’appui de la technologie : « Nous utilisons notamment les agrégateurs France Marchés et Marchés Online qui fonctionnent avec des requêtes booléennes. Par ailleurs, les agrégateurs permettent de faire remonter les appels d’offres les plus pertinents pour nos clients », détaille Antoine Lainé, responsable du pôle actualités chez Nomination.
2. Traitement et vérification de la donnée
Les articles sont ensuite triés pour mettre en lumière uniquement ceux susceptibles de fournir des opportunités de business à nos clients. Ce sont les chargés de veille qui rendent cela possible en reliant manuellement chaque actualité à une société ou un décideur. « En résumé, notre travail est semi-automatisé. Nous ne relayons aucune information telle quelle. Tout doit être analysé et validé par nos équipes. Vous pouvez être certain qu’il y a toujours deux paires d’yeux qui sont passés devant chaque actualité », explique le responsable du pôle actualités chez Nomination.
3. Identification les actualités des entreprises et décideurs
Le même soin est porté à l’activité historique de Nomination : les prises de poste de décideurs capables d’engager du budget. Là encore, la part de l’humain dans les process est importante. Il faut dire que nous ne nous contentons pas de porter à la connaissance une compilation de promotions. L’information initiale est enrichie par une équipe dédiée. Coordonnées, lignes directes, adresses mails, nom du supérieur et du prédécesseur sont le fruit d’une enquête menée auprès des principaux intéressés, des agences de presse ou des directions de la communication des entreprises.
Bien évidemment, le tout s’effectue en conformité avec les règles RGPD en vigueur. « Nous ne faisons pas de la vérification en mode internet. Nous n’avons pas de bots ou de robots. Nous passons de nombreux coups de fils et nous envoyons beaucoup de mails pour collecter les informations », expose Emmanuelle Mahoudeau, chargée d’information.
4. Mise à jour régulière de l’information
Les enquêteurs sont également les premiers remparts contre l’obsolescence des données. Effectivement, c’est près d’un quart des décideurs qui changent de poste chaque année. Promotions, retraites, reconversions… Les raisons peuvent être multiples. C’est pourquoi nos enquêteurs sont amenés à faire de la mise à jour des parcours. Ainsi, toutes les fiches contacts sont vérifiées au moins une fois par an afin de conserver la pertinence de l’information mise à disposition.
Le suivi de l’actualité des sociétés est un travail quotidien : veille continue des titres de presse mais aussi des sites corporate et des bases InfoLégales. Une diversité de sources qui permet aux enquêteurs de détecter les évolutions ayant un impact sur les entreprises de la base. Qu’il s’agisse d’un rachat, d’un changement de nom, d’un déménagement ou d’une liquidation par exemple. Cela donne également la possibilité de ciblages selon des critères d’actualité à travers des palmarès mettant en avant les entreprises les plus dynamiques, rentables ou innovantes. « Si l’intervention humaine est un gage de qualité de la donnée, la mise à jour du référentiel entreprises nécessite également la technologie », précise David Rozec. Cohérence et complétude de l’information sont vérifiées en permanence grâce à des outils de gestion de données qui alertent en temps réel lorsqu’un compte nécessite une modification ou un enrichissement. De l’humain, oui. Mais aussi de la technologie. Le mix parfait.
5. Une traduction de la data brute pour une meilleure vision business
Le même mélange d’humain et de technologie s’applique sur les 97.000 comptes présents en base. Loin de se contenter des Siren et des données brutes, Nomination traite la data pour saisir la réalité des entreprises et offrir un rendu opérationnel et structuré. En bout de chaîne, nos utilisateurs bénéficient de la finesse de nos critères de ciblage (secteur d’activité et non code NAF, taille de l’entreprise plutôt que les tranches d’effectifs pas toujours réalistes, données financières, localisation géographique). « Toutes les informations liées aux entreprises sont analysées, agrégées afin de rendre compte des activités, de leurs surfaces financières et de l’arborescence des groupes », résume David Rozec, responsable du référentiel entreprises.