Pouvez-vous nous présenter Cosmo Connected ?
Nous travaillons sur de véritables enjeux de sécurité passive et active pour les deux roues qu’ils soient motorisés ou non. Dans cette perspective, nous développons des outils afin de fournir une meilleure visibilité et une bonne interaction avec les autres véhicules. Concernant la moto, il s’agit d’un feu de freinage connecté qui se positionne à l’arrière du casque. Nous proposons également un système d’appel des secours en cas de chute, en partenariat avec Allianz Assistance.
Quels défis allez-vous relever ?
Nous en avons deux principaux. Le premier est d’être présent et visible sur le marché domestique. Nous devons structurer notre distribution pour être le plus efficace possible. Le second défi, c’est de mailler le marché européen. Je pense notamment à l’Angleterre et à l’Allemagne. Le vélo concerne davantage les pays du Nord tandis que nous aurons plutôt des enjeux moto en Espagne et en Italie. A l’étranger aussi, il faudra trouver les bons partenaires pour obtenir les meilleurs résultats possibles.
« Une grosse partie de notre activité est axée B2B »
Pensez-vous mettre en place des liens avec des constructeurs ?
Une grosse partie de notre activité est axée B2B. Nous avons noué des liens avec des fabricants de casques, des fournisseurs de trottinettes ou encore des sociétés d’assurance. Nous travaillons en collaboration avec la Gendarmerie pour développer un produit correspondant à leurs besoins. Il y a beaucoup de dossiers en cours avec des partenaires publics, parapublics ou privés. Les nouvelles mobilités comme les trottinettes en free-floating représentent une source de croissance inestimable.
A votre arrivée, vous avez déclaré que Cosmo Connected vous rappelait GoPro dont vous avez été directeur commercial France…
Même si les secteurs sont différents, j’ai retrouvé la même énergie de start-up. Autre point commun : Cosmo Connected et GoPro s’adaptent aux usages. Le plus important, c’est l’intelligence à l’intérieur des objets.
« Le commercial suit étroitement les évolutions de la distribution »
En tant que start-up, le digital est incontournable…
Essentiel même ! Un outil comme Salesforce, à condition d’être bien utilisé, donne des gains de temps conséquents et de la performance supplémentaire. En plus, il faut travailler main dans la main avec le marketing. En effet, chaque initiative marketing doit être relayée par les commerciaux et inversement.
Comment imaginez-vous le métier de commercial dans les prochaines années ?
Dans mon métier, le commercial suit étroitement les évolutions de la distribution. Le métier de base restera le même car je ne pense pas qu’une quelconque IA puisse remplacer la connaissance client. Je crois que la technologie sera au service de la relation commerciale pour optimiser les performances, les déplacements et limiter les pertes de temps.
Propos recueillis par Adrien Ares