Changer les lignes de l’art !
Le développement des fonds propres devient le nerf de la guerre pour les institutions. C’est effectivement le cas de nombreux acteurs. Le gel ou la baisse des budgets est une problématique que l’on voit revenir tous les ans, inlassablement. Les institutions publiques sont réellement à la recherche de financements privés et de relais de croissance ; bref, elles cherchent de nouveaux moyens d’augmenter leurs fonds propres. Les institutions publiques sont le plus touchées par ce gel des budgets. Elles sont inscrites dans une tradition de la subvention. À cet égard, un vrai changement de mentalité s’opère actuellement. Le secteur privé n’est pas épargné pour autant. Certes, de nombreux business sont aujourd’hui lancés par des jeunes qui ont été sensibilisés à ces problématiques, notamment par la part croissante d’individus ayant réalisé une école de commerce ou étudié l’économie avant de travailler dans l’art. Ces jeunes font appel aux crowdfunding, aux fonds de dotations ; ils parviennent à réaliser des levées de fonds, etc. Mais un grand nombre de galeries se contente encore de travailler avec un petit groupe de collectionneurs et par l’intermédiaire des foires. Or, ce système s’essouffle, du fait de la multiplication des foires et surtout parce que tout le monde utilise le même système. Dans les prochaines années, le marché de l’art va devoir se développer, se structurer, et surtout faire appel à de nouveaux interlocuteurs. Dorénavant, le secteur culturel va devoir appréhender l’entreprise différemment.
L’art et la culture ont un besoin croissant de ressources.
Les entreprises ont-elles une appétence croissante pour le secteur culturel et sont-elles prêtes à investir ? Il y a plusieurs types d’enjeux pour les entreprises et ce type d’initiative se développe fortement. L’art est très attractif. Par exemple, les entreprises commencent à prendre en compte, de manière très pratique, la législation très avantageuse à leur égard. Elles connaissent aujourd’hui les atouts du mécénat ou de la RSE qui les incite à développer la sociabilité dans l’entreprise, à laquelle l’art participe grandement par le biais des corporate collections. Aujourd’hui, toutes les entreprises peuvent agir dans le secteur culturel. Les grandes entreprises créent de plus en plus de fondations et n’importe quelle PME peut investir dans l’art ou se montrer mécène d’un projet. Outre les avantages fiscaux, ces actions peuvent leur permettre de tisser de nouveaux partenariats, de gagner en visibilité, de rendre leurs relations publiques plus importantes, etc. Pour les décideurs et les dirigeants, de telles actions sont également synonymes de prestige social, de renouvellement de réseau. En région, il y a également des problématiques de rayonnement local. Pour une entreprise, participer au développement des réseaux culturels de son écosystème est totalement bénéfique et les entrepreneurs sont conscients de ce dernier point.
Nomination, un allié indispensable
Le cœur d’activité de Nomination est de fournir des solutions de développement d’activité dans différents secteurs dont le secteur culturel. Le mot d’ordre est d’adresser le bon message, au bon moment, à la bonne personne. Fini la prospection pure et dure. Il faut favoriser les « signaux d’affaires », c’est-à-dire une veille ciblée sur des acteurs clés. Nomination offre aux acteurs du secteur culturel, institutions, galeries ou certains intermédiaires comme les foires, les moyens de réaliser des veilles sectorielles sur certains sujets clés. Le but est d’optimiser la communication de ces acteurs, par exemple par le biais de campagnes d’e-mailing extrêmement personnalisées avec : une base de données de 230.000 décideurs, 50.000 entreprises, des signaux d’affaires, etc, et très humain, avec un accompagnement personnalisé sur le long terme. Ça marche ? Oui. Le constat ? En moyenne, une augmentation de leur performance de 30 %, sans compter les prises de contact et rendez-vous additionnels. Mais ces pratiques sont tout de même peu répandues.
Les acteurs du marché deviennent de plus en plus réceptifs à ce type de pratiques
Aujourd’hui, les nouveaux arrivants sont parfois plus aptes à prendre en mains de tels outils de par leur formation économique ou business et surtout à capter les problématiques sous-jacentes. Généralement, les équipes jeunes s’approprient très vite les solutions comme Nomination.
La communication dans le monde de l’art
Beaucoup d’acteurs du monde de l’art ont encore l’instinct de mener des campagnes de communication où ils recherchent une certaine élégance. Ces campagnes sont onéreuses, car elles exigent le travail de graphistes et impliquent de grandes listes de diffusion, que ce soit par voie postale ou par des newsletters inefficaces. Aujourd’hui, nous savons que certaines stratégies fonctionnent beaucoup mieux : délivrer un message clair et personnalisé au bon moment par exemple, ce qui implique des moyens différents. Il y a aussi de nombreuses formules innovantes qui commencent à apparaître progressivement : la création de clubs, la mise en place de stratégies événementielles mieux formatées, etc.