Jusqu’ici largement financées par des subventions publiques, les musées sont confrontés au retrait de l’État dans le financement total de ces institutions culturelles. Les musées français font donc de plus en plus appel au financement privé, comme leurs homologues américains.
La question qui se pose est donc quelles sont les clés du développement des musées ?
Mécénat : état des lieux
80% des entreprises ne font pas de mécénat, mais elles pourraient être tentées d’en faire. Aujourd’hui, le secteur culturel est touché de plein fouet par le désengagement croissant de l’État. Dans le même temps, les coûts fixes augmentent, les musées doivent mettre en place des programmations artistiques et répondre à leurs missions de culture générale. Cet état des lieux serait incomplet sans aborder la révolution du numérique. La digitalisation, coûteuse en temps comme en moyens, investit de nouveaux terrains de communication et de diffusion de contenus. Face à cette réalité, les institutions culturelles ont l’obligation de mettre en place de vraies stratégies : le mécénat au sens large se développe. Il n’est pas seulement culturel, il est de plus en plus technique.
On ne peut pas faire du mécénat en amateur simplement en allant voir les grands mécènes actuels, qui sont par ailleurs sursollicités. Il faut se professionnaliser.
Trouver de nouveaux leviers de développement
Cette professionnalisation passe par une vision globale et la mise en place d’une stratégie pour trouver de nouveaux leviers de développement : le mieux est d’adapter les techniques de développement commercial au secteur culturel. Il faut avoir une vision stratégique qui ne se limite pas au court terme, mais crée une dynamique ayant un impact global. Les institutions culturelles et musées ont donc tout intérêt à se présenter en qualité de partenaire: l’idée n’est pas de proposer au monde de l’entreprise de soutenir l’art et la culture, mais de présenter un partenariat qui répond aux besoins de l’entreprise.
En effet, une entreprise raconte à travers le mécénat quelque chose sur elle-même, tout
en parlant à la fois à ses salariés et à ses clients.
Au-delà des traditionnelles privatisations d’espaces, vernissages ou présences de logos, il est nécessaire de travailler en synergie avec les entreprises, via un projet cofinancé dans une logique partenariale.
C’est le cas au MuCEM de l’exposition Café In, dédiée au café : il s’agit d’une coproduction avec la fondation Malongo. Ils bénéficient d’espaces au MUCEM, showroom
et même d’un pop-up store. Malongo valorise sa marque en y vendant du café cobrandé par exemple.
Récolter des fonds via une approche marketing
Afin d’atteindre ses objectifs en termes de mécénat, un plan d’action cohérent et efficace doit être mis en place. D’abord, il faut définir au sein de son écosystème les entreprises à prospecter. La clé de la prospection, c’est la récurrence. Il faut faire parler de vous régulièrement et créer un lien qui perdure dans le temps. Le contenu des messages doit être adapté à chaque cible. À titre d’exemple, nous conseillons de ne pas s’adresser de la même façon aux diverses branches d’un organigramme. Ainsi, le mécénat traditionnel intéresse plutôt la direction générale et la communication, tandis qu’un directeur marketing sera davantage à l’affût de formes innovantes de partenariats.
Incontournable data pour les acteurs du mécénat
Après une campagne, il est important de relancer ceux de ses interlocuteurs qui ont présenté un intérêt en ouvrant un mail ou en cliquant sur une newsletter. Quand on a réussi à cerner son interlocuteur, on peut lui raconter une histoire qui lui parle. C’est mieux de savoir dans quelle école il a étudié ou ses hobbies, avant d’aborder un rendez-vous avec un prospect. Vous pouvez créer du lien avec votre projet. Dans cette perspective, Nomination renseigne depuis vingt ans les parcours professionnels, les études ainsi que les hobbies des décideurs.
Par ailleurs, la veille réalisée par Nomination sur les temps forts de la vie des sociétés (anniversaires, investissements, participation à des conférences …) offre des opportunités de contact. Sans compter les prises de poste : Le départ du directeur marketing chez un partenaire peut tout remettre en cause. Connaître le nouveau venu permet de prendre une longueur d’avance, et de profiter des mouvements pour proposer un nouveau mécénat. C’est un bon levier, dans la recherche de futurs partenaires, on reconnaît l’importance d’une donnée qualifiée et de qualité : Aujourd’hui, c’est crucial. C’est un investissement de plus en plus fondamental pour les acteurs du mécénat. En plus, cela fait gagner du temps. Prospecter est une chose choisie, mais nous rappelons que le meilleur communiquant pour votre institution est le mécène que vous avez déjà. II faut le fidéliser.
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