EF est l’un des plus importants organismes privés du monde de l’éducation. Mais comment faire rayonner sa devise « Ouvrir au monde par l’éducation » en temps de confinement généralisé ? Solidarité, formation et distanciel sont quelques-uns des mots clés de Soline Laforcade.
Comment EF fait face à la crise ?
Nous assurons la continuité pédagogique pour nos apprenants en substituant le distanciel au présentiel partout où cela a été possible pour nos clients. Nos équipes se sont mobilisées pour répondre aux demandes ainsi qu’à l’appel à la solidarité lancé par Cédric O, secrétaire d’Etat chargé du numérique. Ainsi, nous mettons à disposition notre plateforme d’apprentissage de l’anglais gratuitement depuis le début du confinement à l’ensemble des entreprises et des citoyens pour une durée d’un mois.
« Nous adaptons l’intensité de nos formations au rythme du chômage partiel »
EF réagit aux annonces gouvernementales ?
L’objectif du gouvernement est de permettre aux Français de ressortir plus forts de la crise qu’ils n’y sont entrés. Du moins dans l’acquisition de nouvelles compétences et de leur employabilité. La maîtrise de langues étrangères est un sujet d’appétence pour les entreprises françaises et souvent un prérequis. Or, nos baromètres démontrent chaque année que la France possède une marge de progression en anglais.
Comment se matérialise l’apport d’EF ?
Au-delà de notre offre solidaire ou de l’utilisation du Compte Personnel de Formation (CPF), depuis le mois d’avril le ministère du travail a mis en place le FNE Formation pour les personnes en chômage partiel. L’Etat prend en charge de manière automatique jusqu’à 1500 euros de frais pédagogiques par salarié. Chez EF, nous adaptons l’intensité de nos formations au rythme du chômage partiel.
Etes-vous aussi sollicité par le ministère de l’Education nationale ou de l’Enseignement supérieur ?
Oui, nous sommes notamment référencés au niveau des CFA. Actuellement, de nombreuses entités gouvernementales mettent en avant les offres d’EF.
« Mettre à profit son temps pour apprendre restera un acquis »
La crise va accélérer la digitalisation ?
Il est encore tôt pour le savoir. Chez EF, nous avons une histoire ancrée dans le digital et le distanciel, et avons aisément converti pendant le confinement toutes nos formations en distanciel. Néanmoins, l’univers de la formation française est encore fondé à 70% sur le présentiel. C’est une culture forte. Au fur et à mesure, nous assistons à une digitalisation. Notre ADN, c’est l’immersion. Nous avions pris le virage du digital bien avant la crise sanitaire et continuons d’accompagner nos clients dans cette évolution.
Et s’il y avait une vertu à cette crise ?
C’est le temps donné à chacun d’entre nous. Il s’agit du bien qu’il nous manquait le plus dans notre vie d’avant. A chacun d’entre nous de l’utiliser à bon escient pour se développer. Durant cette période si particulière, mettre à profit son temps pour apprendre se transformera en un acquis durable.
Propos recueillis par Adrien Ares