Sophie Groussard, directrice marketing communication et RSE de Konica Minolta France

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Sophie Groussard, directrice marketing communication et RSE de Konica Minolta France

Konica Minolta est un acteur leader en services informatiques, gestion documentaire, solutions d’impression de bureau et de production. En France, c’est 1.400 collaborateurs pour près de 25.000 clients. Sophie Groussard, directrice marketing communication et RSE de Konica Minolta France, revient sur l’obtention du label Engagé RSE d’AFNOR Certification. Ce label valide l’engagement de Konica Minolta depuis plus de 50 ans en faveur du développement durable et met en lumière les actions structurées déployées en France.

Qu’est-ce que signifie l’obtention de ce label ?

Cette reconnaissance témoigne de l’efficacité de notre plan d’actions RSE, mis en œuvre avec succès depuis quatre ans. Il a été délivré par l’AFNOR suite à un audit de deux semaines. Nous sommes fières de rejoindre la communauté de près de 200 organisations labellisées « Engagé RSE ». Après l’obtention du niveau confirmé, nous visons maintenant le niveau « exemplaire » qui s’inscrit dans notre démarche d’amélioration continue. Par ailleurs, nous avons un réseau de 35 ambassadeurs RSE déployé sur toute la France, une politique d’inclusion via le handicap sur la partie sociétale. Quant au niveau environnemental, nous nous sommes engagés à réduire de 30% nos émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 et de 90% à horizon 2050. Konica Minolta France, c’est aussi une Fondation d’entreprise pour le handicap et du mécénat en faveur de l’Office national des forêts.

« Dans les appels d’offres, la RSE compte généralement pour 20% de la note »

Vous pensez que ce label est aussi un argument de vente ?

La RSE est un basique aujourd’hui dans les propositions de partenariats ou d’accompagnement client. Dans les appels d’offres, la RSE compte généralement pour 20% de la note. Cette forme de leadership RSE est un critère différenciant aux yeux de grands groupes. Konica Minolta est plus que jamais crédible dans l’accompagnement des organisations vers une transformation non seulement numérique mais aussi sociétale globale. Il existe des passerelles évidentes entre marketing et RSE. Nous sommes là pour sensibiliser les clients sur ces sujets et pour anticiper les besoins.

Quelles sont les spécificités du marketing dans votre secteur ?

Le marketing Konica Minolta est très « B2B ». Le lien entre le commerce et le marketing me semble déterminant. Je ne mets en place aucune opération sans m’entretenir avec nos trois directeurs des ventes. En effet, nous devons être alignés sur le ciblage, les métriques afin d’embarquer les forces de vente. L’application de la bonne méthodologie commerciale fera fonctionner le plan d’actions marketing. Je gère également une équipe de téléprospection dont la mission est d’acquérir des prospects et nouveaux clients. Après une campagne digitale, l’équipe traite les leads générés, qualifie les besoins avant de transmettre les plus pertinents à la force de vente. Enfin, autre spécificité du marketing chez Konica Minolta : aujourd’hui, nous nous tournons vers le service managé et le conseil.

« Notre stratégie évolue progressivement vers le conseil et service »

C’est-à-dire ?

Nous adoptons une approche marketing différenciée, avec deux axes distincts : le premier orienté constructeur, focalisé sur le produit, et le second centré sur l’offre et les services. En effet, promouvoir du matériel d’impression et mettre en avant une solution de digitalisation sont deux démarches bien distinctes. Notre stratégie évolue progressivement vers le conseil et service, en particulier dans l’écosystème des solutions IT. Cette orientation répond aux attentes croissantes de nos clients, notamment dans les domaines de l’IA.

A votre niveau, quel est l’usage de l’IA ?

L’IA nous sera utile pour accroître l’efficacité commerciale et marketing afin de nous aider à qualifier automatiquement les leads en opportunités prometteuses et rentables. La productivité des process de vente sera améliorée, notamment grâce aux gains de temps lors de la saisie commerciale par exemple. L’utilisation d’un moteur d’IA nous permettra de mieux anticiper les objections et d’affiner nos arguments en fonction des besoins et des parcours clients. Enfin, les processus itératifs nous aideront à identifier certains signaux faibles que nous n’aurions pas forcément perçu avec un œil « humain ».

Propos recueillis par Adrien Ares